Du droit à l'erreur à l'acceptation du risque
- Yves Verweyen
- 18 févr. 2022
- 1 min de lecture
Tout le monde s'accorde sur le principe que l'apprentissage est un processus heuristique. De l'acceptation de l'erreur et de son analyse nait la solution et l'apprentissage.
Dans la réalité du management au quotidien cette définition, communément admise, se confronte à la difficile gestion du risque.
Si je confie une tâche à une personne, je dois avoir une bonne perception de sa compétence à la réaliser. Pour qu'elle progresse, ce que je lui confie doit lui permettre de faire grandir sa compétence et, donc, je dois accepter un risque d'erreur plus élevé.
C'est ici que le crucial moment de la concertation dans la délégation va permettre de résoudre ce dilemme.
Ce qui est vrai pour une tâche est encore plus évident, et complexe, pour un projet ou une responsabilité.
Plus ce se sera complexe et plus importante sera la progression pour la personne, plus important et fréquent seront les moments de concertation et d 'information (pas de contrôle) entre vous.
C'est aussi votre responsabilité de connaître vos collaborateurs.trices pour concilier gestion du risque et espace de liberté.
Sans cette acceptation de l'erreur il n'y a pas de créativité et d'innovation.
Si vos collaboratrices.teurs ont peur que vous constatiez leurs erreurs le seul espace utilisé sera celui de la sécurité et de l'immobilisme.
Enfin le droit à l'erreur passe aussi par l'acceptation de votre droit à en commettre
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